Une hirondelle sur ma fenêtre
s'est posé Pour se nourrir des grains que j'avais déposées. J'ai
ouvert cette fenêtre pour mieux l'observer, Mais c'est ma cage
qu'elle a ouverte et enlevée. J'ai bondi, et dans la brise je me
suis envolé Pour danser avec elle un éternel ballet. Si une
hirondelle ne fait pas le printemps Elle réchauffe le cœur, fait
oublier les tourments. Avec deux hirondelles dans le ciel
dansant Elles chassent l'hiver, célèbrent l'été naissant. Mes
chats aux robes belles aux griffes acérées Laissez les
hirondelles que vous rencontrerez car au milieu d'elles vous
pourriez nous trouver, Nous briser les ailes, et d'elle à la fin
m'enlever.
Nous avions l'habitude de marcher sous
les étoiles, Le long de la plage laissant dans l'eau
un sillage. De nos rires comme pinceaux nous composions la
toile D'un monde libre de nos douleurs et de nos rage.
Nous
avions l'habitude de nous retrouver à la nuit De marcher main
dans la main dans le silence. Nous lavions nos larmes sous la
bienfaisante pluie, Dans nos regards une promesse, une espérance.
Nous avions l'habitude de marcher sous
les étoiles. Nous nous sommes caché la vérité par un
voile Entre nous et cette triste réalité qui nous faisait
souffrir, Priant pour que ces moments ne puissent
jamais finir.
Nous avions l'habitude de marcher sous les
étoiles ...
Nous avions l'habitude de marcher sous les
étoiles. Un soubresaut nostalgique soudain me redévoile. Le
souvenir de ces moments simples enfuis, Son odeur, ses rires me
reviennent aujourd'hui.
Petit chat dont les râles n'ont d'égal que la douceur Tu pestes, te plein de ta condition, de ton malheur Rebelle, tu n'en fait qu'a ta tête de toute ton ardeur Mais à la nuit tu te blotti contre moi pour un peu de chaleur
Pendant ces quelques heures, dans les vapeurs d'absinthe ,nos cœurs se sont enlacés. Nous avons brulé. Nous sommes sentis enfin complet. Ce fut une onde de lumière puissante et magnifique brève mais intense, qui laisse un vaporeux souvenir agréable dans le vide stellaire. Les nouveaux amours naissent des cendres des amours morts.
Au milieu des nuages Poursuivant l'astre, Parfois de passage, Ou résidant de l'âtre, Des oiseaux volages Chantent dans le ciel blanchâtre. Moi je rampe dans l'ombrage, L'aile brisé par un désastre. Vous fuyez mon visage Et ma robe noirâtre. Vous rejetez mon lignage, Cette fraternité douceâtre. En moi couvent la rage Et des pensée folâtre : Un jour atteins par l'age, Ne pouvant plus combattre, Vous serez mes alter Incapable de quitter la terre. Alors je m'approcherais pervers Pour me repaitre de vos chaires.
Maniant avec soin le scalpel je
découpe ma chaire. J'écarte délicatement ma peau sèche et
amer; Explose mes cotes pour atteindre l'organe fétide Afin de
d'extraire ce cœur turgescent et putride. De mes doigts le presse tel un bouton
d'acné purulent Pour en sortir tout ce jus noir nauséabond et
gluant. Je regarde cet amas de douleur qui
définitivement ne me sert à rien, Je décide de l'emballer dans
du papier pour le donner aux chiens Qui se délecteront de ce
morceau de choix que je leur ai laissé. Comme l'animal piégé
qui se résous à se ronger la patte blessée Prise dans des mâchoires en acier pour
pouvoir survivre; Je me sépare de ce qui m'est inutile et me fait
souffrir ...
Transis de froid grelottant sous la
pluie battante Nous errons perdus dans la brume
environnante. L'eau ruisselle en torrents et se mêle à nos
pleurs. Les gerçures violacées et gonflées de nos âmes Ne
nous fait ressentir plus que la douleur, Et abandonné les
rêves que nous oubliâmes. Mais la pluie lave les blessures de
nos errances, Et rendra finalement fécondes nos espérances.
Es tu toujours là pour veiller sur moi? Vois tu les changements qui s'opère en moi? As tu trouvé ton repos dans le firmament? Es-tu enfin libre de tes peurs maintenant? Il me reste la vision cruel de ton corps décharné... Il me reste la frustration du silence de ses années ...
Il y a des poèmes des textes que l'on aurait écrire soi-même ou qui trouve un écho particulier ... Ce texte de Sopor Aéternus : "Considere this : the true meaning of love", pour moi, en fait parti.
Qu'est ce que le "véritable amour" ?
Can I trust you, mortal boy?
You say, you love me - oh, sure you do - ,
but what exactly does this affirmation mean?
I do not have the slightest notion,
no idea of what you understand by "love"
and other terms as worn-out
such as this old song and dance,
you call romance.
Quite different flowers grow indeed
in my small semantic garden ... -
so, let us see, if your good vow
is more than just some chemical imbalance.
Is it worth the air you breathe,
or will it be just another waste of time with you?
What I call "Love, precious and true",
would you refer to this as sin,
or crime and all that silly crap?
Now, let me put you to the test:
How often have I heard these words:
"I love you so much, dearest dear,
that I would die for you, right now, right here!"
Sure, doing this they're sitting pretty,
but I say: piss on it,
because this way is far too easy !!!
But: do you also have the strength
to be there for me till the end?
Would you have courage, live for me,
respect my wishes, my decree?
Would you defend me against the world,
fight the doctors playing God,
slap your priests, if they came near,
or anyone who interferes ?!?
Is the version of your Love as true,
that you would use all means within your power
just to meet the urgent plea,
that solemn, final wish for dying
of a helpless her or him,
who lies in pain, who's suffering,
now only begging for the end ... --
is your "Love" that of a true friend?
If I lay crying in my bed,
waiting, no longing for the end,
if I decide my time has come,
would you then be that trustful one
to guard this chamber, break this shell,
and free me from this living hell
by making sure my death is swift.
Would you grant me that sacred gift ?!?
Now that you've heard it, let me know:
Are you then willing to let go ?!?
Say: would you do all this for me,
would you respect my wishes, my dignity?