Le grand bal de la sombre démence
Que je haie ma faiblesse humaine,
Et tous ces sentiments qui me harcèlent.
Ces pensées malades qui me mènent
Dans cette instabilité émotionnelle.
Il suffit d'un peu d'inconstance,
De haine, un brin de souffrance,
Pour danser avec panache et aisance,
Au grand bal de la sombre démence.
D'un bond, je me retrouve jeté sur la scène,
dansant la gigue, bondissant vers le ciel.
Puis des larmes autour de mes cernes,
Je vomis ma douleur, mon mal existentiel.
Il suffit juste d'un peu trop de confiance,
De rêves gâchés par trop d'impatience,
Pour danser avec panache et aisance,
Au grand bal de la sombre démence.
Et j'erre comme une âme en peine
Le cœur comme sur une balancelle.
Maudissant ce fiel qui me gangrène.
La folie déborde de mon escarcelle.
Il suffit d'une envie de défiance,
De la rage, un peu d'imprudence,
Pour danser avec panache et aisance,
Au grand bal de la sombre démence.
Il ne reste qu'un pantin de porcelaine,
Dont les rires et les larmes se mêlent.
Un dernier tour de valse obscène,
Avant de se balancer au bout d'une ficelle.
Oublie toutes notions de prudence,
laisse toi emporter par cette transe,
Pour danser avec panache et aisance,
Au grand bal de la sombre démence.